Arthur N., 23 ans à l’époque, estime aujourd’hui que les coups qu’il a reçus auraient été passés sous silence s’ils n’avaient pas été médiatisés. D’autant qu’à sa sortie de l’hôpital au soir de la manifestation, il n’avait pas réussi à porter plainte au commissariat, ni auprès de la gendarmerie. Un témoin avait alors contacté la presse.
« Il était apparu, par voie de presse, qu’un jeune homme prénommé Arthur aurait reçu un coup de matraque de la part d’un policier sur la place Bellecour. Ce coup lui aurait…