Moez Chateur n’est pas un accusé comme les autres. Il est plutôt comme tout le monde. Même les faits qui amènent ce boulanger à être jugé, depuis hier, devant la Cour d’assises des Bouches-du-Rhône sont d’une consternante banalité. Au point qu’après une première journée d’audience, on en vient parfois à se demander ce qu’il fait là. Ce Tunisien de 47 ans, père de quatre enfants, chef d’entreprise à la tête d’une dizaine d’employés comparaît libre, pour des faits datés de 2010. Tantôt recroquevillé sur les bancs métalliques du Palais Verdun, dont le proverbial…
