Ils sont au bord de la ruine, mais ils gardent pourtant le sens de la fête… Mardi après-midi, une bonne centaine de cafetiers, restaurateurs, propriétaires de boîtes de nuit, mais aussi taxis ou moniteurs d’auto-école ont investi un rond-point d’Orléans (Loiret) qu’ils ont transformé en piste de danse, sono à l’appui, pour faire entendre leur colère et leur désarroi. « On n’a pas apprécié qu’on nous qualifie de non essentiels. À quoi ressemblerait une ville sans commerces ? Nous devons rouvrir, sinon le bilan sera terrible dans trois mois », martèle Thierry Deraime,…
