Les régulateurs de l’UE approuvent un programme français de 24 milliards de dollars pour aider les entreprises infectées par un virus

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PHOTO DE FICHIER: les drapeaux de l’Union européenne flottent devant le siège de la Commission européenne à Bruxelles, Belgique, le 24 décembre 2020. REUTERS / Yves Herman / File Photo

BRUXELLES (Reuters) – Les autorités de la concurrence de l’UE ont approuvé jeudi un programme français de 20 milliards d’euros (24 milliards de dollars) visant à aider les entreprises touchées par le virus via des prêts de quasi-fonds propres et des dettes subordonnées.

La Commission européenne a déclaré que le système consistait en une garantie de l’État pour les véhicules d’investissement privés, financés par des investisseurs privés, qui acquerraient des prêts participatifs distribués par des banques commerciales ainsi que des obligations subordonnées, visant à améliorer leur position en capital.

La garantie de l’Etat français couvrira jusqu’à 30% des emprunts et obligations subordonnées à acquérir par les véhicules d’investissement privés et ceux-ci devront être émis avant le 30 juin 2022, avec une maturité de 8 ans.

Les entreprises françaises sont déjà entrées dans la crise du COVID-19 l’année dernière avec un niveau d’endettement record, et elles se sont fortement appuyées sur les prêts garantis par l’État de leurs banques alors que les flux de trésorerie se sont effondrés pendant la pire récession d’après-guerre en France.

Avec des échéances de huit ans et inférieures aux créances des autres créanciers, les nouveaux prêts auront l’avantage de ne pas être comptabilisés comme dette au bilan, libérant ainsi des ressources pour les opérations et les investissements, indispensables à la reprise économique.

Ils auront des échéances plus longues que la première série de prêts garantis par l’État et porteront également des taux d’intérêt plus élevés. Ils auront également une période de grâce initiale de quatre ans sur les remboursements du principal et les entreprises sont tenues d’utiliser l’argent pour financer les investissements, et non la dette précédente, a déclaré la Commission.

Alors que les banques accorderont des prêts aux entreprises, l’argent proviendra d’investisseurs institutionnels, les banques conservant une exposition pour garantir des décisions de prêt judicieuses.

Les investisseurs, principalement les assureurs, qui fournissent les liquidités obtiendront de meilleurs rendements que ceux offerts sur les marchés plus traditionnels tandis que la garantie de l’État pour les pertes potentielles réduit les risques d’exposition pour les petites entreprises.

(1 USD = 0,8294 euros)

Reportage de Foo Yun Chee et Leigh Thomas à Paris; Édité par Gareth Jones

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