Si la lecture des faits qui valent à Michel P. de comparaître depuis jeudi 5 novembre devant la cour criminelle départementale, donne la nausée, l’entendre parler de sa vie donne un sentiment de gâchis.
Lui et ses 9 frères et sœurs ont grandi à Cleuville, dans la précarité selon l’enquêtrice sociale. Entre une mère chaleureuse qui travaillait à la maison tout le temps, sans se plaindre, « un fantôme », et un père absent « tellement strict qu’on ne pouvait pas parler avec lui », se souvient l’accusé qui parait au bord des larmes quand il évoque sa…