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Issu d’une relation tripartite entre une agence de travail temporaire, un employeur identifiant un besoin et un talent, le travail temporaire offre de nombreux avantages pour les employés et les organisations. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes du travail temporaire ainsi que son rôle dans la reprise économique avec la crise de l’emploi que connaît la France depuis plusieurs mois.
Pourquoi recourir au travail temporaire en 2024 ?
Les raisons pour lesquelles un employeur peut faire appel à des travailleurs temporaires sont multiples. Parmi celles-ci figurent le remplacement temporaire d’un employé, les travaux saisonniers ou encore la prise en charge d’un surplus d’activité ponctuel. De manière générale, une mission temporaire se caractérise par sa durée déterminée, allant d’un jour à 18 mois.
Depuis 2015 existe également une forme de contrat de travail temporaire (CTT), proposée par les agences d’intérim. Engagé par une agence, par exemple Pemsa une agence de placement en Suisse, l’employé réalise des tâches spécifiques liées à des besoins précis et bénéficie d’une rémunération minimale garantie lors des périodes d’interruption. Quel que soit le type de contrat, les intérimaires jouissent d’avantages tels que des indemnités de fin de contrat et des congés payés : ils bénéficient en outre de services et d’accompagnements visant à faciliter l’accès au logement et au crédit ainsi qu’à simplifier leur quotidien grâce à des conseils pratiques.
Démystifier certaines idées reçues sur le travail en intérim
Le travail temporaire ne concerne que les emplois non qualifiés : faux. Les jeunes diplômés ou les personnes sans formation peuvent certes utiliser le travail temporaire comme tremplin pour leurs premières expériences, mais celui-ci est ouvert à tous les profils, y compris les plus expérimentés. Bien qu’il implique principalement des ouvriers qualifiés et non qualifiés, le travail temporaire inclut également des employés, des cadres et des professions intermédiaires.
Le travail temporaire couvre de nombreux secteurs. Les trois secteurs les plus utilisateurs de travail temporaire sont l’industrie, les services et la construction. Ainsi, le travail temporaire englobe de nombreuses professions très variées : infirmière, préparateur de commandes, chauffeur poids lourd, technicien de maintenance, secrétaire.
Fortement impacté par la Covid-19 il y a quelques années, le travail temporaire est en hausse en 2024. Étant étroitement lié à l’activité économique, il a fortement chuté lors de la pandémie de Covid-19 mais connaît actuellement un regain. La Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques (DARES) souligne ainsi qu’aujourd’hui, le nombre d’intérimaires était comparable à celui d’avant la crise sanitaire et tend désormais à augmenter.
Un levier pour les travailleurs face à la crise ?
Pour les employeurs, le travail temporaire présente de nombreux avantages, notamment la simplification du recrutement tout en réduisant les démarches administratives. Dans ce contexte économique incertain, le travail temporaire constitue un moyen d’obtenir des renforts pour faire face à une demande occasionnelle ou tester différents profils tout en restant flexible. Face aux incertitudes liées à la crise actuelle de l’emploi en France, il représente une alternative aux contrats à durée indéterminée.
Véritable tremplin vers l’emploi, le travail temporaire permet de développer à la fois une expérience professionnelle, des compétences spécialisées et comportementales, mais aussi l’employabilité. Il convient de noter que les travailleurs temporaires peuvent être accompagnés par des conseillers Mon CEP (Conseil en Évolution Professionnelle). En France, ce service gratuit et personnalisé est proposé à toute personne souhaitant évaluer sa situation professionnelle et élaborer un plan de carrière. Ces conseillers peuvent ainsi recommander au bénéficiaire d’opter pour un emploi temporaire dans le cadre de la découverte d’un métier ou d’un projet de reconversion.