Le Français Sarkozy de nouveau devant le tribunal, cette fois pour financement de campagne illégal | Nouvelles du monde

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PARIS (Reuters) – L’ancien président français Nicolas Sarkozy est jugé mercredi accusé d’avoir financé illégalement sa campagne de réélection ratée en 2012, moins de trois semaines après avoir été reconnu coupable de corruption et de trafic d’influence.

Les procureurs allèguent que le parti de Sarkozy, alors connu sous le nom d’UMP, a dépensé près du double des 22,5 millions d’euros (27 millions de dollars) autorisés par la loi électorale sur les rassemblements électoraux extravagants, puis a utilisé une agence de relations publiques amicale pour en masquer le coût.

Dans leur acte d’accusation, les procureurs reconnaissent que leur enquête n’a pas permis de prouver que Sarkozy a organisé ou impliqué dans le stratagème, mais affirment qu’il en a bénéficié et qu’il doit en avoir eu connaissance.

« Le candidat à l’élection et son entourage ont choisi de concentrer la campagne sur des rassemblements spectaculaires et coûteux et de confier l’organisation à des agences spécialisées », indique l’acte d’accusation.

Sarkozy, 66 ans, a toujours nié les actes répréhensibles et a déclaré qu’il n’était pas au courant d’un faux processus de facturation. S’il est reconnu coupable, il pourrait être emprisonné jusqu’à un an et condamné à une amende allant jusqu’à 3 750 euros.

Le procès jette un autre voile ignominieux sur une carrière politique qui a vu Sarkozy franchir la scène nationale et mondiale pendant cinq ans, mais tomber dramatiquement en disgrâce dans une salle d’audience ce mois-ci.

Jérôme Lavrilleux, chef de campagne adjoint de Sarkozy en 2012 et l’un des 13 co-accusés, a reconnu publiquement qu’il avait supervisé le réacheminement des fonds versés à l’agence de relations publiques Bygmalion pour camoufler le coût des événements de la campagne. Il a dit qu’il avait agi de sa propre initiative.

Deux co-fondateurs de Bygmalion figurent également parmi les accusés. L’un d’eux, Guy Alves, a reconnu publiquement la fausse facturation. En 2014, un avocat de Bygmalion a déclaré que l’entreprise avait agi sous la pression politique.

Lavrilleux a demandé le report du procès après qu’un membre de son équipe de défense soit tombé malade du COVID-19, et les juges devront décider mercredi s’il faut ajourner pendant plusieurs semaines.

Sarkozy a été condamné le 1er mars à trois ans de prison, dont deux avec sursis, pour avoir tenté de soudoyer un juge pour lui donner des informations privilégiées sur une autre enquête, sur ses finances de campagne en 2007. Il a interjeté appel.

(Reportage de Tangi Salaun; Écrit par Richard Lough; Édité par Kevin Liffey)

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