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Jean-Pierre Farandou, directeur général de la compagnie ferroviaire publique française SNCF, a déclaré que l’opérateur ferroviaire transmanche risquait de faire faillite après que le nombre de passagers ait chuté de 95% pendant la pandémie. Il a déclaré au FT: «Nous nous rapprochons du moment où Eurostar aura de réels problèmes de trésorerie… d’ici le mois prochain, nous devons conclure ces discussions.» La société de train du tunnel sous la Manche a été en négociations avec les gouvernements britannique et français sur un plan de sauvetage soutenu par l’État.
Les patrons d’Eurostar ont annoncé en janvier qu’ils étaient sur le point de s’effondrer après avoir échoué à trouver de nouveaux financements.
Ils sont actuellement en pourparlers avec UK Export Finance dans l’espoir d’obtenir des prêts d’une valeur de 60 millions de livres sterling.
Des sources du secteur avaient déjà averti qu’Eurostar risquait de manquer de liquidités dès avril, mais pourrait s’accrocher au début de l’été s’il maintient un service squelette.
M. Farandou a ajouté: «Nous espérons que cela prendra des semaines car la situation financière va être très difficile fin mai, début juin.»
La société ferroviaire française SNCF, soutenue par l’État, détient une participation de 55% dans le service Eurostar.
La Grande-Bretagne a fouetté sa part de 40% à une multitude d’entreprises privées pour 757 millions de livres sterling en 2015 par le gouvernement afin de rembourser ses dettes.
La Belgique détient une participation minoritaire de 5% dans le service ferroviaire transmanche.
Le Trésor a hésité à renflouer Eurostar malgré de nombreuses discussions avec la société.
En février, le secrétaire aux Transports, Grant Shapps, a suggéré que c’était aux Français de le sauver, ajoutant: «Ce n’est pas notre entreprise.»
M. Farandou a déclaré: «L’Eurostar est encore plus important après le Brexit. Cela vaut le coût de se battre pour Eurostar. Eurostar est stratégique, c’est géopolitique. »
Le Français a déclaré que l’aide aux actionnaires était «limitée» après avoir injecté plus de 170 millions de livres sterling pour maintenir le service à flot pendant la pandémie.
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En janvier, des dirigeants de 28 entreprises ont écrit: «La sauvegarde de l’avenir de cette connexion au continent devrait être un symbole à la fois de notre volonté de reconstruire en mieux et de notre nouvelle relation de coopération avec nos voisins européens.
«Si cette entreprise viable est autorisée à tomber entre les fissures du soutien, notre reprise pourrait être endommagée.»
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